Atelier croisé d’Urbanisme, d’Architecture et de Paysage – 16 au 20 janvier 2023
Premier workshop croisé en partenariat avec la Ville de Marseille réunissant les étudiants et enseignants de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage Versailles-Marseille, de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille et l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional d’Aix-Marseille Université.
Ces trois écoles bientôt réunies au sein de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires participeront à la construction des villes de demain.
L’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT) ouvrira ses portes à la rentrée 2023, Porte d’Aix, dans un bâtiment rassemblant les architectes de l’ENSAM, les paysagistes de l’ENSP et les urbanistes de l’IUAR. Il vise à rapprocher les métiers de la fabrique de la ville et des territoires, avec l’ambition de devenir un pôle d’enseignement, de recherche mais aussi d’expertise et d’expérimentation pour imaginer les transitions écologiques, économiques et sociales nécessaires à la ville de demain.
Les étudiants des trois disciplines du projet ont travaillé conjointement et ont croisé leurs regards sur les noyaux villageois situés en frange Nord de la ville de Marseille
Parce que mal desservis, mal équipés et dotés d’un parc de logements vieillissant, les noyaux villageois situés en frange Nord de la ville souffrent d’un désintérêt de la part des habitants qui ont préféré soit l’attrait du centre-ville, soit celui d’un jardin dans un tissu pavillonnaire diffus. Fort de ce constat, il est proposé aux étudiants de réfléchir durant une semaine avec les acteurs de la ville, et de proposer des actions à différentes échelles, de celle urbaine et paysagère jusqu’à celle de l’habitat, pour rendre ces lieux accueillants.
Ces villages recèlent déjà des atouts, qu’il faudra identifier. « Inventés » par la ville lorsqu’elle est devenue industrielle, ils ont été au cœur d’un mode de vie marseillais, marqué par la double résidence, et qui finalement ne veut pas vraiment choisir entre ville et campagne. A l’heure où cette ville pourrait devenir invivable, trop chaude, comment les faire évoluer, leur permettre d’être résilients ? Les travaux menés sur le centre-ville dans cette perspective de résilience peuvent-ils se déployer aussi ici ?
Enfin, si ce mode d’habiter villageois se renouvelle, se transforme, comment peut-il contribuer à l’urbanisme marseillais dans son ensemble ? Comment ces lieux peuvent répondre au besoin de logements, d’espaces publics, d’espaces de nature ? La ville doit-elle, ici aussi, s’intensifier ?